
Dans le monde des intelligences artificielles et des chatbots, un nouveau venu fait parler de lui. Il s’agit de FreedomGPT, un clone diabolique et non censuré du célèbre ChatGPT. Ce dernier est né de l’imagination d’un groupe de développeurs souhaitant offrir aux utilisateurs une expérience sans filtre ni restriction.
Qu’est-ce que ChatGPT ?
ChatGPT est un modèle d’intelligence artificielle développé par OpenAI, une entreprise spécialisée dans la recherche en IA. Il a été conçu pour fournir des réponses pertinentes et cohérentes lors d’une conversation avec un utilisateur humain. ChatGPT repose sur GPT-3, un modèle de traitement du langage naturel (NLP) extrêmement puissant.
Pourquoi créer un clone non censuré ?
Certains utilisateurs ont critiqué ChatGPT pour sa tendance à modérer ou censurer certains types de contenu jugés inappropriés ou offensants. Bien que cette caractéristique puisse être bénéfique pour prévenir les discours haineux et les contenus toxiques, elle peut aussi brider la liberté d’expression et nuire à la créativité. C’est ainsi qu’est né FreedomGPT (https://freedom-gpt.netlify.app/), une version alternative qui se veut plus permissive et moins restrictive.
Les motivations derrière FreedomGPT
Le développement de FreedomGPT a été motivé par plusieurs raisons :
- Fournir une plateforme sans censure, permettant de débattre librement et d’explorer des idées sans être limité par les restrictions imposées par ChatGPT.
- Démontrer que l’intelligence artificielle peut être utilisée de manière responsable sans sacrifier la liberté d’expression.
- Rendre le pouvoir aux utilisateurs en leur donnant la possibilité de personnaliser les paramètres de modération en fonction de leurs besoins et préférences.
Les risques associés à un tel projet
Bien que l’idée d’une version non censurée de ChatGPT puisse paraître séduisante sur le papier, elle comporte également son lot de risques et de dangers. Parmi les principaux problèmes que pose FreedomGPT, on peut notamment citer :
La diffusion de contenus illégaux ou malveillants
En supprimant toutes les barrières de modération, FreedomGPT pourrait potentiellement favoriser la propagation de discours haineux, de désinformation ou de contenus explicitement illégaux. Cela pourrait avoir des conséquences néfastes sur la société et contribuer à radicaliser certaines personnes.
La responsabilité légale des développeurs
Les créateurs de FreedoomGPT pourraient se retrouver dans une situation délicate si leur outil était utilisé pour commettre des actes répréhensibles. Ils pourraient être tenus responsables de la diffusion de discours haineux ou de contenus illégaux, ce qui pourrait entraîner des poursuites judiciaires.
Le détournement par des acteurs malintentionnés
FreedomGPT risque également d’attirer l’attention de personnes malveillantes cherchant à exploiter cette plateforme sans contrainte pour nuire à autrui. Il en résulterait une augmentation des campagnes de cyberharcèlement, de désinformation et d’autres activités préjudiciables sur Internet.
Entre liberté d’expression et responsabilité
En définitive, le projet FreedomGPT soulève un débat intéressant sur les limites de la liberté d’expression dans le domaine de l’intelligence artificielle. Si l’idée d’un chatbot non censuré peut sembler séduisante, il est important de ne pas négliger les risques potentiels associés à cette approche. Les développeurs et les utilisateurs doivent donc trouver un juste équilibre entre la volonté d’explorer librement les possibilités offertes par l’IA et la nécessité de garantir un environnement sûr et respectueux pour tous.